Sur un montant d’investissement total de 5 milliards €, Elia prévoit de consacrer 2,2 milliards € aux investissements destinés aux interconnexions avec l’étranger, tandis que l’upgrade du réseau interne 380 kV (y compris le nouveau corridor « boucle du Hainaut ») s’élève à 1,1 milliard €. Le solde des investissements envisagés concerne les infrastructures prévues pour la montée en puissance de l’éolien off-shore (nouvelle plateforme off-shore MOG II + nouveau corridor « Kustlus »), ainsi que les investissements prévus pour les niveaux de tension inférieurs.
Voici les points majeurs portés par EDORA :
- La vision énergétique doit être davantage basée sur le développement du renouvelable en Belgique et sur la sécurité d’approvisionnement à partir de moyens de production sur lesquels les autorités belges peuvent exercer un certain contrôle.
- Il n’est pas démontré que de nouvelles interconnexions à l’horizon 2030, au-delà du scénario de référence (6.500 MW de capacité d’importation simultanée), apportent une réelle plus-value à cet égard. La fédération insiste pour utiliser de manière optimale les capacités déjà existantes du réseau, de manière à limiter le coût de la transition énergétique.
- EDORA (comme la CREG) soutient le renforcement du réseau interne 380 kV, notamment le bouclage entre Stevyn-Avelgem-Courcelles (Kustlus + boucle du Hainaut) ainsi que les connexions pour le seconde plateforme off-shore (MOGII).
- EDORA estime que le renforcement du réseau moyenne tension est une priorité pour mettre en œuvre les projets renouvelables en cours, dont certains sont actuellement en suspens en attente de renforcement du réseau. Pour la mise en œuvre des projets renouvelables à venir, EDORA (à l’instar de la CREG) estime qu’Elia devrait publier la liste des zones prioritaires sur le réseau moyenne tension où des renforcements doivent être opérés.