Dans le panel d’experts auditionnés, EDORA et ODE ont été les seules organisations « sectorielles » à être invitées à partager leurs réflexions avec les députés. Occasion unique de faire entendre la voix du secteur renouvelable sur l’après nucléaire.
Le double défi belge
EDORA a rappelé notre « double défi » belge : l’urgence d’agir face au défi climatique (et à notre ratification de l’accord de Paris), à laquelle s’ajoute notre engagement à mettre en œuvre la sortie programmée du nucléaire.
A ce titre, EDORA et ODE ont ainsi rappelé la nécessité de développer une vision intra-belge globale et cohérente, en vue d’une réelle intégration de l’ensemble des secteurs énergétiques, et des politiques prises aux différents niveaux de pouvoir.
Enjeux au Fédéral
EDORA a également insisté sur trois dossiers stratégiques qui se jouent au niveau Fédéral (en lien étroit avec les politiques régionales), nécessaires pour rétablir la visibilité d’investissement pour les entreprises :
- Opérationnaliser la sortie du nucléaire et lever les incertitudes actuelles qui pèsent sur le marché ;
- Mettre en place une tarification du carbone, (de manière à internaliser les externalités et améliorer la compétitivité des solutions durables) ;
- Veiller à clarifier les rôles de marché dans le développement des nouveaux métiers de la flexibilité, et s’assurer d’une gestion indépendante des données ;
L’heure des Parlements ?
Les Parlements ont un rôle clé à jouer dans le processus d’élaboration d’une vision énergétique, comme garants de la cohérence intra-belge et aiguillons des gouvernements dans la mise en place des politiques climatiques et environnementales.
Le secteur est en demande d’une clarification urgente de son cadre d’investissement à court et long terme.
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