En substance, EDORA :
- regrette que la CWaPE ignore complètement les incitants tarifaires prévus par la directive RED-II au profit des communautés d’énergie renouvelable, d’une part, et des autoconsommateurs d’énergie renouvelable agissant collectivement au sein d’un même immeuble, d’autre part ;
- estime que le mécanisme incitatif alternatif imaginé par la CWaPE (les « heures solaires » à prix cassé) n’offre pas les mêmes avantages et pourrait avoir des effets pervers sur le développement du marché PV résidentiel ;
- souhaite que l’indicateur de « nombre de demandes d’études et d’offres de raccordement avec dépassement des délais légaux » soit intégré au système de bonus-malus dès 2024, plutôt qu’à partir de 2028 ;
- soutient globalement les investissements réclamés par les GRD dans le renforcement des réseaux, notamment pour tenir compte de l’actualisation en cours du PACE2030, tout en refusant toute immixtion de leur part dans des activités de production quelles qu’elles soient ;
- estime que les GRD devraient bénéficier d’une plus grande latitude dans la façon dont ils organisent le déploiement des compteurs intelligents ;
- aimerait comprendre pourquoi les régimes tarifaires à quatre plages horaires sont réservés à la basse tension ;
- demande une harmonisation ou un benchmarking transparent des tarifs de raccordement avec ceux pratiqués dans le Nord du pays ;
- souhaite qu’en cas d’ajout d’une installation, la tarification des études pertinentes tienne compte par défaut du différentiel de puissance concerné, plutôt que de la puissance totale après majoration ;
- plaide plus généralement pour un effort d’harmonisation entre la méthodologie tarifaire de la Wallonie et celle des régions et pays voisins
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