De manière générale, la position d’EDORA rejoint celle des fédérations européennes du secteur des énergies renouvelables, qui regrettent que les mesures proposées soient temporaires, avec le risque de voir leurs effets s’éteindre totalement dans 12 à 18 mois.
EDORA attire également l’attention des négociateurs belges sur le caractère potentiellement contre-productif des propositions d’amendements déposées par la Présidence en matière de couverture territoriale et de portée sectorielle de la proposition de règlement.
EDORA soutient par contre la proposition d’amendement de la Présidence visant à étendre l’application du règlement aux demandes de permis déjà déposées et pas uniquement aux demandes à venir et conseille vivement de déplafonner, en termes de puissance installable, les mesures de facilitation prévues en matière de repowering.
Enfin, pour accélérer le déploiement des sources de chaleur verte dans les immeubles tertiaires et résidentiels, EDORA plaide notamment pour une interdiction immédiate des systèmes de chauffage fossiles dans les bâtiments neufs ou rénovés en profondeur.